Faire son paillis soi-même : ce qu’il faut savoir

Voir la décoration en grand

Faire son paillis soi-même : ce qu’il faut savoir

Le changement climatique fait de plus en plus de ravages notamment dans l’agriculture. Ainsi, il faut penser à des moyens pour protéger les cultures des intempéries en l’occurrence, la variation de température. La technique du paillis est l’une des préventions de cette menace. Une technique qui peut s’appliquer sur de grande surface de culture intensive, mais également dans notre petit jardin. Nous vous livrons dans cet article ce qu’il faut savoir sur le paillis et aussi les dispositions à prendre pour le faire soi-même.

Qu’est-ce que le paillis ?

Le paillis est une technique qui consiste à recouvrir le sol à cultiver par une protection naturelle formée de couches de matériaux. Au début, c’était essentiellement la paille qui était utilisée en ce sens, d’où le nom. Désormais, tous matériaux, naturels ou synthétiques, peuvent la remplacer. Cette protection confère au sol la chaleur dont il nécessite pendant l’hiver et la fraîcheur pendant le printemps et l’automne. Mais aussi d’atténuer la variation de la température entre le jour et la nuit. Le paillis préserve également la propreté des fruits qui poussent au sol. Le paillis préserve ainsi les fruits des attaques des insectes dans le sol, ce qui augmente la durée de vie des fruits à récolter. En outre, le caractère biodégradable des matériaux de couverture permet d‘enchérir le sol de micro organismes, ce qui le fertilise davantage. Le paillis limite la pullulation des mauvaises herbes aussi appelées adventices.

Précautions à prendre

Pour faire son paillis soi-même, il faut en premier abord rassembler les matériaux qui serviront de couverture. Ces matériaux peuvent être des tontes de pelouse, des copeaux de bois, des feuilles mortes, des sciures et tous résidus naturels. La réutilisation des papiers déchiquetés à cet effet est également un bon moyen de recyclage. Attention de bien s’assurer que ces résidus ne contiennent pas d’éléments chimiques au détriment du sol qui va les accueillir, surtout si vous avez opté pour la culture biologique et écologique, fortement conseillée. En attendant l’utilisation, conservez les matières dans un contenant pourvu d’aération comme un tonneau perforé ou étalez-les sur deux bâches, l’une pour fond, l’autre pour couvrir. Pour le paillis synthétique, on recouvre le sol à l’aide d’une couverture en bâche ou avec des galets. Ces couvertures n’apportent pas d’éléments nutritifs pour le sol, mais servent seulement à le protéger.

Mise en œuvre

D’abord, le paillis est réalisé au début de la culture c’est-à-dire juste après de la semence afin que le sol soit assez riche pour toute la croissance et aussi pour une protection anticipée du sol. Le paillis en plastique est tout simple, car il suffit de poser la bâche ou les galets délicatement sur la surface cultivée. Pour le paillis organique, broyez ou déchiquetez les matériaux accumulés pour une répartition plus homogène des sels minéraux dans le sol et aussi pour un paillis à épaisseur uniforme. Disposez alors les matières organiques broyées sur la surface cultivée avec une épaisseur supérieure à 15 cm. Cela représente beaucoup de matières organiques d’où la nécessité de les rassembler plus tôt et en quantité relativement importante. Une fois en place, vous pouvez laisser le paillis jusqu’à la fin de la germination.